27, 28 & 29 Novembre 2024 à Lisbonne

Note de cadrage

A quais ouverts : Quand les flux relient citoyens, villes portuaires et planète

Les quais sont l’interface ultime entre la terre et l’eau. Ils font le lien entre les villes portuaires et l’ensemble de la planète. Leur accessibilité a été un marqueur de l’évolution de la relation ville-port. Ils n’ont eu de cesse de peu à peu devenir des zones interdites. Heureusement, la tendance est aujourd’hui à la réouverture des quais au public, établissant de nouvelles relations ville-port. Mais ces relations sont-elles perméables ? Quels sont les flux qui animent ces interactions ? Quelles réponses locales les villes portuaires inventent-elles face aux tendances mondiales ? Comment s’articulent-elles ? Et comment la réouverture des quais est-elle organisée ?

Le changement climatique modifie la manière dont nos sociétés entrent en relation avec les fleuves, les littoraux et les mers. Les tensions géopolitiques affectent les flux de marchandises, ce qui n’est pas sans conséquence sur les activités portuaires et les territoires d’implantation des ports. La pression démographique sur les zones côtières se fait de plus en plus forte[1]. La perte de biodiversité représente une menace sérieuse. Dans ce contexte, les villes portuaires ont un rôle essentiel à jouer dans l’accélération de certaines transitions mais aussi dans la recherche d’un équilibre dans la circulation des personnes, des biens, des capitaux, des connaissances et des flux énergétiques.

Les acteurs des villes portuaires doivent traverser cette période d’incertitude en restant à l’écoute des citoyens. Le développement de nouvelles technologies doit intégrer des engagements sociétaux. Les habitants des villes portuaires doivent pouvoir s’approprier le port comme partie intégrante de leur identité. Ils doivent faire l’expérience que la priorité absolue est donnée à leur qualité de vie. Dans le cas contraire, toute tentative de changement réel n’aura aucun impact.

C’est dans ce contexte que se définissent de nouvelles relations entre les personnes, la planète et les villes portuaires, et que se redessinent les flux. A Lisbonne, du 27 au 29 novembre 2024, nous explorerons les perspectives offertes par les nouvelles façons de penser la relation ville-port. Nous examinerons les résolutions adoptées lors des récents forums mondiaux tels que la conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP 29), la conférence des Nations unies sur les océans ou les réunions du G20 pour améliorer la qualité de l’environnement des villes portuaires.

Nous débattrons de l’impact de la transition énergétique et des nouvelles technologies sur les activités portuaires et le paysage des villes portuaires. Nous découvrirons les opportunités offertes par l’économie bleue et la manière dont elle redéfinit le rôle des ports et des autorités portuaires. Nous examinerons les démarches innovantes et les nouvelles normes en matière d’environnement. Nous évoquerons les nouvelles formes de gouvernance entre villes et ports ainsi que l’intégration sociétale et culturelle de ces derniers. Nous ne manquerons pas d’analyser les nouvelles configurations de l’interface ville-port qui se mettent en place dans les ports maritimes et fluviaux pour répondre au changement climatique. Nous verrons enfin comment les villes portuaires peuvent organiser les importants flux de personnes générés par des activités telles que la croisière.
Réunis dans la capitale portugaise, préparons-nous ensemble à ouvrir nos quais !

[1] Coastal zone management | UNEP – UN Environment Programme

Candidater pour être intervenant ​

Si vous souhaitez vous joindre à nous en tant qu’intervenant, remplissez le formulaire « Devenir Intervenant » et nous vous contacterons. Deadline 17 mai 2024.

Découvrez les diverses axes de réflexion qui seront explorées lors de la conférence de l’AIVP :